Besoin despoir
Besoin despoir Année de tout les cauchemars, comme elle à été qualifiée par une large mouvance de dissidents Tunisiens, 2004 été égale à son nom. Aujourdhui elle est sur le point de nous quitter, le cauchemar lui risque fortement de sinstaller.
Ceux qui veulent rallumer une lueur despoir sont mal au point devant un pessimisme prévalant qui tend à les taxer de défaitisme et de relâchement. Le retard et lhésitation qui marque laction du pouvoir sont en train de dissiper les faibles torches qui restent allumés et les deux clans de la soumission intéressée et de la déstabilisation attachée à létranger sont en train de prendre les devant.
Sur un fond dune crise politique dégénérée, une crise sociale pointe à lhorizon avec le début dune grave récession économique et un intérêt grandissant pour la région ; le problème de gouvernance du pays reste entièrement posé. La solution de la fuite en avant dans le tout sécuritaire semble encore tenir les faveurs dune certaine bureaucratie du pouvoir et ses alliés dont elle protége les douteuses intérêt. Malgré les risque grandissants de se trouver prochainement confrontée à des pressions étrangères dont elle ne pourra plus surmonter au risque de perdre définitivement linitiative dans le dessin de lavenir du pays et dhypothéquer sa libre décision.
La solution de la concorde et du compromis dont a besoin la Tunisie pour dépasser le blocage de la situation aujourdhui et pour se préparer aux grands défis qui lui sont posés na pas pour seul ennemi lestabishment de lautoritarisme qui règne en maître absolu est qui sest bien aménagé avec la facilité des solution imposés. Sans sattarder sur le bouillonnement démagogique, des maximalistes et des jusquau boutistes, qui nont aucune emprise sur les moyens de leurs idées, et nont jamais réussi à avoir pied dans notre pays ; un discours rétrograde séculier revêtu dune fausse modernité est en train de mettre en avant son OPA sur le mouvement démocratique tunisien pour « remettre les choses au point en affirmant avec clarté que le rejet sans concession de tous les projets despotiques, quelle quen soit la référence, constituait un élément non seulement du programme, mais de lidentité même du mouvement démocratique tunisien. ». Tentant en vain de régénérer la politique de léradication et de lexclusion en bout de chemin et aux résultats ahurissants que tout le monde connaît en programme commun.
Avec les doutes et les hésitations, dune classe politique déstabilisée et dépassée par les événements, qui reste fermée et incapable de trancher définitivement ses attaches avec un passé quelle continue à traîner en boulets au pieds ; tout semble hypothéqué. Pourtant Lavenir dont les jeunes générations commence à voir de plus en plus en cette nomenclature et ces microcosmes, étanches et rouillés, les raisons de sa fermeture, est peut être en train de se dessiner calmement et sobrement en silence dans les convictions et la conscience de tous les tunisiens.
Le besoin de justice, le besoin dégalité et le besoin dun milieu nouveau qui permettra à tout individu de trouver les moyens de sa propre réalisation et son épanouissement sont la véritable liberté et la véritable sécurité dont toute la société attendaient sans gardiens ni maîtres à penser.
Réformer létat dans lesprit de sa constitution, libérer ses institutions et ses organisations de lhégémonie du parti et des clans. Mettre les principes dindépendance de la justice et de la neutralité de ladministration en application loin de toute hypocrisie de discours ou double mesure dans lexécution semblent aujourdhui les premiers pas nécessaire pour asseoir définitivement lespoir à la place du désenchantement.
2005 sera-elle lannée de lespoir retrouvé ? Nous sommes tous pourtant condamnés à espérer, cest en cela que la volonté de la vie même nous laisse liés à notre pays et imperturbablement convaincu de lavènement de son émancipation définitive des tyrannies des hommes pour la remettre à un Etat de Droit digne de ce nom.
Yahyaoui Mokhtar